L’Organisation météorologique mondiale (OMM) est l’institution spécialisée des Nations Unies qui fait autorité pour tout ce qui concerne l’état et le comportement de l’atmosphère terrestre, son interaction avec les océans, le climat qui en est issu et la répartition des ressources en eau qui en résulte.
L’OMM comptait 189 États et territoires Membres en 2010. Elle a succédé à l’Organisation météorologique internationale (OMI), qui a été fondée en 1873. Créée en 1950, l’OMM est devenue en 1951 une institution des Nations Unies spécialisée dans la météorologie (le temps et le climat), l’hydrologie opérationnelle et les sciences géophysiques connexes.
Comme le temps, le climat et le cycle de l’eau ignorent les frontières nationales, une coopération internationale efficace à l’échelle du globe est indispensable pour assurer le développement de la météorologie et de l’hydrologie opérationnelle et tirer avantage de leurs applications. L’OMM fournit le cadre d’une telle coopération internationale, qui s’exerce aussi et notamment pour la veille des cyclones tropicaux.
Avant le développement de nos techniques, en Inde Occidentale, c'est-à-dire aux Antilles, les sages prétendaient que " le cyclone s'annonce par une sorte de rareté dans l'air, une qualité insupportable et inhabituelle de la chaleur, un azur gris cendré, le frétillement imperceptible de la surface de la mer ". Ils ajoutaient que " peu avant les cyclones, on entendait, la nuit, les cris du mabouya, petit lézard beige qui, dans les cases, vit retiré sur les chevrons et les poutres, ... " (propos recueillis par Félix-Hilaire Fortuné). D'autres anciens dans les Antilles se basaient sur les récoltes de fruits ou sur l'opulence des pêches côtières pour émettre des avis sur l'arrivée prochaine d'un cyclone, ou de celle d'en voir un durant la saison à venir.
Depuis, les moyens de surveillance et prévision se sont développés, notamment depuis quelques dizaines d'années avec le développement des satellites et des calculateurs, et ces progrès permettent de prendre les dispositions nécessaires pour diminuer les conséquences des dégâts humains et matériels.
L'Organisation Mondiale de la Météorologie a donc officialisé un certain nombre d'accord internationaux dans certaines régions du monde, accords pris en matière de surveillance (« veille cyclonique ») et de responsabilité dans la diffusion des avis d'alerte cyclonique.
Elle a désigné dans chaque bassin océanique un Centre Météorologique Régional Spécialisé (CMRS, ou RSMC en anglais) ou des centres d’alerte (en anglais Tropical Cyclone Warning Centres, TCWC).
Ces centres sont chargés de détecter les phénomènes, de prévoir leur évolution et de diffuser des messages à tous les centres météorologiques de la région concernée. Les prévisions d’impact sur un pays donné sont ensuite élaborées par le service météorologique de ce pays, permettant alors que les décideurs et autorités de ces états de déclencher éventuellement les plans spécialisés de prévention, tels celui que l'on connaît aux Antilles françaises sous le nom de plan d'urgence Cyclone.
Ces centres sont les suivants :
à cf lien sur site de l’OMM (WMO) : http://www.wmo.int/pages/prog/www/tcp/Advisories-RSMCs.html
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