LEXIQUE de TERMES METEOROLOGIQUES
ADVISORY : terme anglais ou américain signifiant Bulletin météorologique
(ou Avis) ; message officiel diffusé par un Centre dAvis dOuragans
(comme le National Hurricane Center de Miami dans notre zone), donnant une mise
en garde ainsi que des détails sur les caractéristiques de tout
cyclone tropical dans leur zone de responsabilité : position du centre,
intensité, déplacement, prévisions et précautions
à prendre, voire recommandations de mises en état dalertes,
...
ALIZE : système de circulation des masses dair des régions tropicales jadis utilisé par les navires de commerce à voile allant de lEurope ou dAfrique vers lAmérique ou la Caraïbe, doù leur nom anglais de "trade winds". Le vent circulant sur la face équatoriale des anticyclones sub-tropicaux souffle dEst en Ouest dans toute la ceinture intertropicale. Lalizé de lhémisphère nord comporte souvent une légère composante nord-est, tandis que celui de lhémisphère sud prend une composante sud-est. La confluence de ces flux dalizés des deux hémisphères se fait au niveau dune zone appelée Zone de Convergence intertropicale (cf ZCIT plus loin), siège de courants ascendants favorisant les développements nuageux instables.
Le courant dalizé est généralement observé dans les basses couches de latmosphère. En saison dite sèche, son épaisseur est comprise entre 1,5 et 3 km souvent. Il peut être plus « épais » et gagner les couches moyennes, notamment durant la saison humide ou cyclonique, et dépasser alors 6 à 8 km dépaisseur.
ANTICYCLONE (« high » ou high pressure area) : zone de hautes pressions atmosphériques (région où la pression atmosphérique est élevée par rapport à celle du voisinage au même niveau), souvent associée à du temps calme, non perturbé. Ces hautes pressions génèrent un mouvement des particules dair « tournant » dans le sens des aiguilles dune montre autour du centre de lanticyclone dans lhémisphère nord. Du côté équatorial de lanticyclone, ces mouvements dair sont les alizés soufflant de lest. Les cyclones ont en général un déplacement qui évitent ces zones de hautes pressions de surface. Dans lAtlantique Nord, il y a un anticyclone quasi-permanent, celui des Açores, car souvent centré au voisinage de cet archipel, et un autre plus mobile celui des Bermudes. Dans lAtlantique Sud, lanticyclone océanique est celui dénommé de Sainte-Hélène.
Au niveau de la mer, la pression moyenne étant de 1013,25 hectoPascals - en abrégé hPa - (ou millibars), une région où la pression sera supérieure à 1015 hPa sera dite anticyclonique (si elle est inférieure à 1010 hPa, on la dénommera dépressionnaire par opposition).
ATMOSPHERE : enveloppe gazeuse (air) qui entoure la Terre. On distingue :
- la troposphère dans laquelle on trouve 90 % de la quantité de gaz atmosphérique qui sétend de la surface jusque vers 10/12 km daltitude en moyenne (6/8 km près des pôles, 13/16 km vers léquateur). Cest dans cette couche que lon trouve les formations nuageuses et lessentiel des phénomènes météorologiques. La température de lair décroît progressivement avec laltitude jusque vers - 50 °C près des pôles, vers 80°C vers léquateur.
- la stratosphère au-dessus jusque vers 50 km daltitude où on trouve 9,9 % de la quantité de gaz atmosphérique. La température y croît avec laltitude pour être voisine de 0°C à 50 km.
- au-delà, il ny a que 0,1 % de latmosphère gazeuse et on trouve la mésosphère entre 50 et 85 km daltitude (et où la température décroît jusque vers 80°C), puis la thermosphère entre 85 et 500 km daltitude (où la température remonte progressivement pour atteindre + 500°C, parfois davantage), enfin lexosphère au-dessus, les molécules de gaz très raréfiées échappant alors à lattraction terrestre.
AVERSE (shower) : précipitation, souvent de courte durée et parfois de forte intensité, tombant de nuages convectifs (de type cumuliforme). Outre sa durée assez brève, elle est caractérisée par son début et sa fin brusques, et souvent par ses variations rapides dintensité. Les marins lui préfèrent le terme de grain, dont la signification météorologique nest pas exactement la même.
BAROCLINE : se dit dun état de latmosphère ou dun modèle de prévision numérique dans lequel les surfaces de pression constante (isobares) coupent celles de densité constante, par opposition au terme de « barotrope ». Dans un fluide (l'air par exemple) barocline, les isothermes et les isobares se coupent, c'est-à-dire que sur une surface isobare (à 500 hPa ou 700 hPa par exemple), on peut tracer des isothermes. Les modèles baroclines simulent une atmosphère barocline hypothétique, et prennent en compte la structure thermodynamique de celle-ci, fournissant une prévision à plusieurs niveaux.
Une perturbation barocline est une perturbation du champ de pression, de type système de basse pression et caractérisée par un fort gradient horizontal de température et un fort vent thermique (tel que les fronts pôlaires des zones tempérées, et contrairement aux perturbations des régions intertropicales par exemple).
BAROTROPE : se dit dun état de latmosphère ou dun modèle de prévision numérique dans lequel les surfaces de pression constante (isobares) sont parallèles à celles de densité constante, par opposition au terme de « barocline ». Les modèles barotropes simulent une atmosphère barotrope hypothétique, et ne tiennent pas compte des gradients horizontaux de température, ni des cisaillements verticaux du vent. Ils fournissent une prévision à un seul niveau (souvent 500 hPa).
Une perturbation barotrope est une perturbation provenant du cisaillement horizontal de lécoulement de base, et non de la conversion de lénergie potentielle en énergie cinétique (exemple : onde de moyenne troposphère).
BOUEE METEOROLOGIQUE : bouée, soit fixe, soit dérivante, située en mer ou sur un océan, dotée dinstruments de mesures de divers paramètres météorologiques (station météorologique sur bouée) tels que le vent, la pression, la température, la température de la mer, la hauteur des vagues, etc... Ces données sont transmises par radio ou par satellite.
BRISES : nom donné aux vents soufflant le long des zones littorales de la mer vers la terre en journée (brise de mer) ou de la terre vers la mer la nuit (brise de terre) par situation calme et par effet thermique en saison chaude (terre plus chaude que la mer en journée et plus froide la nuit).
CENTRE dACTION : Dépression ou Anticyclone, de grande étendue et quasi-stationnaire, qui détermine le mouvement des perturbations atmosphériques sur une grande région.
CENTRE METEOROLOGIQUE : centre désigné pour procurer une assistance météorologique (pour la navigation aérienne, ou maritime, ou cyclonique, ...). Peut se doubler dune station météorologique, lieu où lon fait des observations météorologiques régulières avec lapprobation de lOMM.
CISAILLEMENT du VENT (wind shear) : variation locale du vecteur vent ou dune de ses composantes dans une direction déterminée. Exprime en fait un état non homogène dans le profil des vents, ou dans un champ de vent. Exemple du vent d'Est de basses couches surmontée par une couche de vents réguliers d'Ouest ou de Nord. La valeur du cisaillement est la différence vectorielle entre le flux de vents d'une couche et celui d'une autre couche. On admet par exemple qu'un cisaillement de vent supérieur à 30 ou 35 noeuds (60 km/h environ) entre les niveaux d'altitude 1500m et 10 000m peut empêcher un cyclone de se développer.
CHALEUR LATENTE : quantité dénergie libérée ou absorbée par un corps qui change détat. En météorologie, les changements détat concernent surtout leau, de lénergie étant libérée et fournie à lair ambiant dans la transformation de la vapeur en liquide ; inversement, cette énergie est prise à lair ambiant dans les transformations de leau liquide en vapeur.
Dans les processus de cyclogenèse (formation de cyclones), cette énergie libérée par la condensation de la vapeur deau lors de la convection notamment, est primordiale dans les développements nuageux et dans lénergie quacquiert alors le système cyclonique.
CLIMAT : synthèse des conditions météorologiques dans une région donnée, caractérisée par des statistiques à long terme (valeurs moyennes, variances, probabilités de valeurs extrêmes, ...) des éléments ou paramètres météorologiques, et notamment les températures, la pluviométrie, voire le vent, dans cette région. Les normales climatiques sont les valeurs moyennes de certains paramètres calculées sur 30 ans consécutifs (1971-2000 par exemple)
On parle aussi de type de climat (certaines classifications existent) pour regrouper lensemble des climats de même nature dans différentes régions : océanique, continental, méditerranéen, de montagne, de désert, tropical humide, tropical sec, ...
CONVECTION : mouvements organisés dans une couche dair entraînant des transferts verticaux de chaleur, de quantité de mouvement, etc... En journée, la surface surchauffée (sols ensoleillés par exemple) entraîne souvent des mouvements ascensionnels des particules dair ; si ces dernières sont assez humides, ces mouvements convectifs favorisent la condensation et sont à lorigine de nuages à développement vertical de type Cumulus.
CONVERGENCE : contraction dun champ de vecteurs (souvent utilisé pour le vecteur vent). En mathématique, c'est de la divergence de signe négatif.
COUCHE LIMITE ATMOSPHERIQUE : dénommée aussi couche de frottement, cest la couche la plus basse de latmosphère au sein de laquelle les conditions météorologiques sont influencées de manière significative par la surface de la terre. On considère généralement que cette couche sétend de la base de latmosphère jusquà 1500 m. de hauteur, un peu moins au-dessus des mers et océans.
COURANT-JET ou simplement JET : courant dair tubulaire aplati, quasi-horizontal, généralement à haute altitude, souvent près de la tropopause, axé sur une ligne de vitesse maximale et caractérisé par de grandes vitesses et de forts cisaillements du vent. On peut parfois le rencontrer à basse altitude aussi.
CREUSEMENT DEPRESSIONNAIRE : diminution en cours de la pression atmosphérique au centre d'une dépression ; renforcement de laction de cette zone dépressionnaire, notamment de la force des vents autour du centre.
CUT-OFF (terme anglais) : connu aussi sous le nom de "cut-off low", se dit dune dépression froide (pas dorigine tropicale donc) déplacée en direction des tropiques et qui peut donc sisoler, hors des grands courants douest dans lesquels elle se trouvait à lorigine.
CYCLOGENESE : processus de déclenchement ou dintensification dune circulation cyclonique, ou dépressionnaire. Par opposition, on parlera de CYCLOLYSE pour le processus daffaiblissement ou darrêt dune circulation dépressionnaire ou cyclonique.
CYCLONE TROPICAL : zone de basses pressions des régions intertropicales, au sein de laquelle se développent des nuages convectifs et autour de laquelle le vent se déplace dans une circulation dite « fermée » en surface, autour dun centre de rotation. Le cyclone est classé en fonction de lintensité des vents quil génère en dépression tropicale, tempête tropicale ou ouragan (terminologie utilisée dans nos zones de lAtlantique). Le cyclone prend naissance au-dessus deaux assez chaudes, on parle de 26 à 27°C sur 30 à 50 mètres de profondeur au minimum, et ne se développe que lorsqu'un certyain nombre de conditions thermo-dynamiques et mécaniques co-existent..
CYCLONE SUB-TROPICAL : zone de basses pressions des régions subtropicales (au-delà des tropiques), présentant à lorigine peu de caractéristiques tropicales mais pouvant acquérir certaines de ces caractéristiques (cur devenant « chaud » par exemple). Suivant lintensité des vents générés, on parlera de dépression subtropicale, tempête subtropicale et ouragan subtropical.
CYCLONE EXTRA-TROPICAL : zone de basses pressions issue des régions tropicales (cyclone tropical), perdant peu à peu certaines de ses caractéristiques tropicales en circulant dans les régions tempérées, au-dessus de mers généralement assez froides et dans une circulation générale de secteur ouest. Un cyclone devient extra-tropical dans l'hémisphère nord lorsquil franchit le 40 ou 45°Nord très souvent. Suivant lintensité des vents générés, on parlera de dépression extra-tropicale, tempête extra-tropicale et ouragan extra-tropical.
DEPRESSION (« low » ou low pressure area) : zone de basses pressions atmosphériques (région où la pression atmosphérique est basse par rapport à celle du voisinage au même niveau), souvent associée à du temps perturbé. Ces basses pressions génèrent un mouvement des particules dair « tournant » dans le sens inverse des aiguilles dune montre autour du centre de la dépression dans lhémisphère nord. Les cyclones sont une variante tropicale de ces zones de basses pressions de surface.
Au niveau de la mer, la pression moyenne étant de 1013,25 hectoPascals (ou millibars), une région où la pression sera inférieure à 1010 hPa sera dite dépressionnaire.
DEPRESSION TROPICALE (tropical depression)
: zone de basses pressions des régions tropicales, liée à
un système perturbé et une organisation des vents en circulation
« fermée » en surface, c'est donc le 1er stade d'un cyclone
tropical, les vents soutenus générés ne dépassant
pas le seuil de 34 nuds ou 63 km/h.
DORSALE (ridge) : se dit dune zone prolongeant un anticyclone (de surface ou daltitude) et quon peut symboliser sur les cartes météorologique synoptiques par une ligne de plus forte pression ; on peut parler aussi de crête anticyclonique, ou d'axe de hautes pressions.
DIVERGENCE : expansion ou étalement dun champ de vecteurs (souvent utilisé pour le champ de vecteur vent), opposé donc au concept de "Convergence".
DROPSONDE (terme anglais) : radiosonde (pour des mesures de certains paramètres météorologiques) lâchée dun aéronef, munie ou non dun parachute. Ces dropsondes sont utilisées par les avions de reconnaissance américains lors de reconnaissances et dinvestigations à lintérieur des cyclones notamment. Elles permettent de connaître certaines caractéristiques chiffrées (notamment vent, pression atmosphérique, température, humidité) à différents niveaux d'altitude jusqu'en surface, au moment où la dropsonde touche la mer ou le sol.
EFFET FUJIWHARA (ou « Fujiwhara waltz ») : interaction de deux cyclones suffisamment proches pour agir lun lautre, autant sur leur intensité que sur leur déplacement ; on estime quils doivent être distants de moins de 1300 à 1500 km pour cela. Du nom dun météorologiste du début du siècle qui a longtemps étudié laction réciproque de typhons dans le Pacifique occidental, cette action a parfois comme conséquence de mettre en rotation, ou de faire tournoyer en quelque sorte (doù lappellation de « valse » parfois employée à la place de « effet »), les deux cyclones lun autour de lautre, sils ont des intensités équivalentes, ou s'ils ont des intensités très différentes, le plus faible s'enroulant en spirale autour du plus puissant. Dans lOcéan Atlantique, ce cas de figure nest pas très fréquent, mais en 1995, on se souvient de la tempête tropicale KAREN qui sest mis à tournoyer autour de IRIS, ouragan de classe 3, et qui a finalement été phagocyté par ce dernier beaucoup plus intense.
EFFET VENTURI : baisse localisée de pression et accélération locale du vent avec apparition de rafales dans certains endroits lorsque le vent souffle dans un passage étroit, soit en montagne (entre deux mornes, deux pitons, deux crêtes), soit en mer (entre deux îles à relief marqué, cas fréquent dans les canaux inter-îles des Petites Antilles notamment). Dans ces endroits, la valeur du vent observé peut alors être sensiblement différente, avec variations brusques dintensité, de celle du vent synoptique plus général.
EL NINO : vient de lespagnol El Niño qui signifie enfant (Jésus) par référence à la période de lannée voisine de Noël où ce phénomène survient chaque 3 à 7 ans en moyenne. Il consiste en un réchauffement anormal de locéan Pacifique au large des côtes du Pérou et du Chili en Amérique du Sud, habituellement accompagné par de fortes pluies dans les régions côtières de ces pays andins. On sait maintenant quil est responsable dun certain nombre danomalies climatiques dans un grand nombre de régions (sécheresses sévères vers lAustralie et lIndonésie, diminution de lactivité cyclonique en Atlantique mais recrudescence des cyclones vers le Pacifique central, notamment au voisinage de la Polynésie, ...). Les années 1983 84 puis 1997- début 98 ont connu de très forts El Niño.
A contrario, la phase froide de ce phénomène, lorsque les eaux du Pacifique oriental et central deviennent nettement plus froides que la normale, est depuis quelques années dénommé par opposition La Niña. Ses effets peuvent déboucher sur dautres anomalies climatiques, souvent opposées à celles attribuées à El Niño ...
EQUATEUR METEOROLOGIQUE : position moyenne du thalweg équatorial (zone de basses pressions relatives) ou de la Zone Intertropicale de Convergence, variable selon la saison et selon les régions. Sa position moyenne annuelle se situe aux alentours du 5°Nord plutôt que sur léquateur géographique. Sur l'Atlantique, les marins ont coutume d'appeler cette zone le pot-au-noir, car les conditions météorologiques sont réputées difficiles, avec du vent très irrégulier (souvent très faible ce qui maintient les voiliers dans la même position plusieurs jours durant), des développements orageux ou grains violents.
FORCE de CORIOLIS (du nom de Gaspard Coriolis, mathématicien français du début du XIXème siècle, auteur de travaux de cinématique) : force apparente, due à la rotation de la Terre, qui agit perpendiculairement et vers la droite de la vitesse dune particule dair dans lhémisphère nord, le mouvement de la particule étant considéré par rapport à celui de la Terre.
Le paramètre de Coriolis (f) est un paramètre
intervenant dans le calcul des forces mises en jeu dans un mobile en mouvement
autour dun autre mobile en rotation. Il est proportionnel au sinus de
la latitude du point considéré. Il est donc nul sur léquateur
et maximal aux pôles.
Cette force et ce paramètre de Coriolis sont importants dans létude
des cyclones tropicaux. Ils expliquent pourquoi on ne peut voir se développer
de dépression sur léquateur et son voisinage immédiat,
et pourquoi les cyclones (ou les systèmes nuageux) ont tendance à
être déviés vers le nord, dans lhémisphère
nord, lors de leur déplacement général vers louest
(on parle aussi deffet béta).
FORCE de PRESSION : force sappliquant sur chaque particule dun fluide par suite de la non-uniformité du champ de pression. Elle sexerce dans la direction et le sens du gradient de pression (dune zone de haute pression à une zone de basses pressions). Son intensité est proportionnelle au gradient de pression et inversement proportionnelle à la densité de ce fluide.
FRONT : zone de transition entre des masses dair de densité (température, humidité) différente. La théorie « frontale » fait autorité depuis le début du XXème siècle dans les régions tempérées, mais est depuis peu combattue par certains chercheurs qui lui préfèrent celles dondulations des courants-jet daltitude, cette théorie nouvelle permettant de mieux expliquer les tempêtes violentes des régions tempérées notamment.
Dans la théorie classique, on trouve :
- le front chaud qui est une limite de masse dair précédemment froide, remplacée par de lair chaud et plus humide ;
- le front froid qui est une limite de masse dair précédemment chaude et remplacée par de lair froid et plus sec ;
- le front occlus : lorsque le front froid postérieur se déplaçant plus vite, rattrape le front chaud antérieur, la masse dair chaud est donc rejetée en altitude, et près de la surface, ne subsiste plus quune limite entre deux masses dair froid, antérieur et postérieur, à différence de densité faible. Ce front occlus est encore matérialisé par un système nuageux perturbé.
Le Front Inter-Tropical ou F.I.T. en abrégé, est un cas particulier assez typique du continent africain. La zone de convergence inter-tropicale, limite entre les flux des hémisphères nord et sud, devient un véritable front sur lAfrique, car le flux de secteur nord-est est très chaud et sec (harmattan circulant sur le Sahara) alors que le flux de sud-est (voire sud-ouest dans le Golfe de Guinée en période de mousson) est moins chaud et beaucoup plus humide. Ce F.I.T. peut donner naissance à des perturbations très violentes, de type ligne de grains, avec orages et fortes rafales de vent. Certaines de ces perturbations deviendront ensuite des perturbations tropicales sur lAtlantique intertropical, de type ondes dEst ou cyclones.
FRONTOGENESE : processus de formation ou dintensification dun front ou dune zone frontale par des influences physiques (ex : rayonnement) ou cinématiques (ex : mouvement de lair).
FRONTOLYSE : processus datténuation ou de dissipation dun front ou dune zone frontale par des influences physiques (ex : rayonnement) ou cinématiques (ex : mouvement de lair).
GRADIENT : taux de variation dun paramètre météorologique en fonction de la distance. Par exemple, le gradient horizontal de pression est le taux de variation de la pression atmosphérique sur une surface par unité de distance horizontale. On peut avoir des gradients verticaux, des gradients thermiques, ...
GRAIN (squall) : phénomène atmosphérique caractérisé par un accroissement soudain et très important de la force du vent dune durée de quelques minutes, et samortissant rapidement. Il accompagne souvent les averses ou les orages. Il est employé par les marins dans son acception généralisée daverse.
HOULE (swell) : tout système de vagues se propageant hors de sa zone de génération. La mer du vent est le système de vagues provoquées par le vent dans le voisinage immédiat dun point dobservation. Mer du vent et houle peuvent se combiner pour donner létat de la mer en un point.
ISOBARE : ligne joignant des points dégale pression sur une surface (surface horizontale telle que le niveau de la mer par exemple, plan de coupe verticale, ...).
Pour les lignes joignant des points dégale valeur dautres paramètres, on parlera disothermes (températures), disotaches (vitesse de vent), disohyètes (quantités de précipitations), ...
LIGNE de GRAINS (line squall) : grains ou nuages formés de Cumulonimbus regroupés en lignes. Peut donner naissance à des systèmes perturbés violents, notamment sur lAfrique, mais aussi sur locéan parfois.
MARAIS BAROMETRIQUE : zone dépressionnaire de grande étendue, mais de faible gradient horizontal de pression, ce qui explique que le vent y reste généralement faible.
A ne pas confondre avec MAREE, qui est le phénomène ondulatoire dû à lattraction dun fluide (océan, atmosphère) par un corps céleste (lune, soleil essentiellement).
MASSE DAIR : portion étendue de latmosphère dont les propriétés physiques, et notamment la température et lhumidité, sont relativement homogènes et ne présentent donc que des différences faibles et continues dans lhorizontale. Elle peut sétendre sur de vastes zones et sont généralement classées daprès :
- lorigine (masse dair pôlaire, arctique, tropicale, ...)
- la nature de la surface sous-jacente (masse dair maritime ou continentale)
- la stabilité hydrostatique (masse dair stable ou instable).
MESOMETEOROLOGIE (ou météorologie de méso-échelle) : étude des conditions météorologiques à moyenne échelle (méso), c'est-à-dire sur une région assez peu étendue pouvant aller de quelques km2 à quelques dizaines de km2. Se situe entre la météorologie synoptique (à grande échelle) et la micrométéorologie (à toute petite échelle).
METEOROLOGIE : étude de latmosphère (essentiellement troposphère, voire stratosphère) et de ses phénomènes.
MODELE ATMOSPHERIQUE : en météorologie, description de latmosphère donnant un aperçu simplifié ou schématique des structures et processus principaux sous forme de diagrammes représentatifs, de systèmes déquations mathématiques ou dapproximations numériques. Le modèle est censé représenter le plus exactement possible latmosphère à un instant donné (en général à partir dun réseau important de mesures).
MODELE de PREVISION NUMERIQUE : méthode visant à produire une prévision de champs atmosphériques et météorologiques à partir dordinateur, permettant de fournir les principaux paramètres caractéristiques prévus à partir des lois connues de la physique thermodynamique et hydrodynamique (en appliquant de façon répétée un certains nombre dopérations arithmétiques simples).
On connaît des modèles globaux (de type « Aviation » américain, « Arpège » français, « CEP » du centre européen), et des modèles à domaine géographique limité (modèle dit à maille fine de type « Aladin » en France sur le domaine ouest-européen, ou de type prévision de trajectoire cyclonique ou « guidance »).
MOUSSON : type de circulation atmosphérique caractérisée par un changement marqué de la direction des vents dune saison à lautre. Le terme est généralement limité au cas typique du réchauffement différencié (changement de sens de lété à lhiver) entre un continent et locéan avoisinant. Le climat de moussons est caractérisé par un hiver sec et un été pluvieux, les précipitations de mousson étant souvent abondantes et durables (cas de la péninsule indienne, de lIndonésie, des régions dAfrique entourant le Golfe de Guinée).
NEBULOSITE (ou couverture nuageuse) : fraction du ciel couverte par les nuages dun certain genre, dune certaine espèce, dune certaine variété, dune certaine couche, ou dune certaine combinaison de nuages.
N.H.C. (National Hurricane Center) de MIAMI : le NHC, on dit aussi T.P.C. pour Tropical Prediction Center, est un centre spécialisé dans la détection et la surveillance des phénomènes cycloniques pour les zones océaniques de lAtlantique et du Pacifique Est (Centre Météorologique Régional Spécialisé). Ce sont les spécialistes météos en matière cyclonique de ce centre (les "hurricane specialists") qui sont chargés de classer les phénomènes (les baptiser éventuellement), den assurer la surveillance et démettre des avis (advisories) pour informer la communauté météorologique de la zone (continent américain dans son ensemble, Caraïbes y compris) des caractéristiques et des prévisions concernant ces phénomènes.
NUD : unité de vitesse utilisée par les marins et dans laviation correspondant à un mille marin par heure soit 1,852 km/h.
NUAGE : hydrométéore consistant en une suspension dans latmosphère de minuscules particules deau liquide ou de glace, ou les deux à la fois, ne touchant généralement pas le sol, sauf dans le cas de brouillard. Le niveau le plus bas du nuage ou dune couche nuageuse est appelée « base ».
On les classe généralement en genres, espèces et variétés. Il existe 10 genres de nuages :
- base dans les basses couches de la troposphère (< 1500 m. environ) : Stratus (ST), Cumulus (CU), StratoCumulus (SC), Cumulonimbus (CB), Nimbostratus (NS) (ce dernier peut appartenir aussi aux nuages des couches moyennes)
- base dans les couches moyennes de la troposphère (de 2 à 5 km en moyenne) : AltoCumulus (AC), Altostratus (AS) (cf Nimbostratus)
- base dans les couches supérieures de la troposphère (> 6 km généralement) : Cirrus (CI), Cirrocumulus (CC), Cirrostratus (CS).
Les nuages stratiformes (radical Strato) existent sous forme de couche uniforme, ou de bancs.
Les nuages cumuliformes (radical Cumulo) sont à extension verticale plus ou moins importante. Les systèmes perturbés importants dans les régions tropicales sont essentiellement formés par de nombreux Cumulonimbus (nuages de type orageux), associés à dautres nuages de type Cumulus, Nimbostratus, Altostratus ...
IL du CYCLONE : zone plus ou moins dégagée et calme à lintérieur dun cyclone qui a atteint le stade douragan. Il est matérialisé par un mur quasi-circulaire qui le délimite, mur nuageux haut et puissant composé de nuages de convection, où sexercent les vents les plus forts et le maximum dactivité pluvieuse. Cet il provient dun accroissement de la force centrifuge créée par les mouvements de rotation des particules dair autour du centre dépressionnaire et qui a pour effet de rejeter hors de ce centre toutes les particules prises dans ce mouvement de rotation. Lorsque les vents dépassent une certaine valeur, souvent supérieures à 110 ou 120 km/h, cette force devient alors plus forte que la force de pression ayant tendance à ramener les particules dair vers lintérieur de la zone de basses pressions : lil apparaît de dimension très variable souvent voisine de 20 à 40 km de diamètre, parfois plus. Le centre géométrique de lil est considéré comme le centre du cyclone tropical.
O.M.M. (Organisation Météorologique Mondiale) : institution spécialisée de lOrganisation des Nations Unies (ONU) chargée de coordonner, uniformiser et améliorer les activités météorologiques à travers le monde et dencourager léchange efficace de renseignements entre pays, dans lintérêt de diverses activités humaines.
ONDE d'EST : dite parfois aussi ONDE TROPICALE (easterly wave ou tropical wave), londe est définie comme étant un axe de basses pressions relatives, ou thalweg, au sein de lalizé des zones intertropicales ; ce thalweg est analysé dans les basses couches ou couches moyennes de la troposphère, disons entre 1500 et 5000 mètres daltitude. Sa structure est parfois dite aussi en "V inversé" car sa signature nuageuse ressemble parfois à ce type de figure. On lassocie souvent à un type de temps perturbé car elle est le sein dun recourbement cyclonique maximal des vents (« vortmax »), propice aux mouvements ascendants et donc aux développements de nuages convectifs.
ORAGE (thunderstorm) : décharges brusques délectricité atmosphérique, se manifestant par une lueur brève et intense (ECLAIR) et par un bruit sec ou un roulement sourd (TONNERRE). Les orages sont associés aux nuages convectifs les plus développés (Cumulonimbus) et peuvent être accompagnés de précipitations sous forme daverses de pluie, voire de grêle.
OURAGAN (hurricane) : cyclone tropical (des zones de lAtlantique et du Pacifique oriental) dont lintensité des vents soutenus peut dépasser le seuil de 64 nuds ou 118 km/h (c'est-à-dire force 12 Beaufort). Dans dautres régions océaniques de par le monde, on lui préfère le terme de typhon (Pacifique occidental notamment) ou de cyclone (Océan Indien par exemple). Afin de distinguer les ouragans de différente intensité, un vent de 120 km/h ne produisant pas les mêmes dégâts que des vents de 250 km/h, les Américains Saffir et Simpson ont inventé une classification (classe 1 à 5) en fonction de lintensité des vents. La classe 5 est celle correspondant à un ouragan dont les vents soutenus peuvent dépasser 134 nuds ou 250 km/h.
PANNE dALIZE : se dit dune situation météorologique des régions intertropicales marquée par la faiblesse, voire larrêt de la circulation des masses dair dest en ouest (alizé). Elle se manifeste par un temps très beau et sec (en saison dite sèche ou lorsque les masses dair en présence sont peu humides) ou par une recrudescence des nuages orageux en cours de journée sur les îles ou les continents (en saison humide par réchauffement important à la base des masses dair stagnant alors sur les terres surchauffées en journée).
PERTURBATION TROPICALE (tropical disturbance) : zone perturbée des régions tropicales, souvent bien organisée avec nombreux nuages de type Cumulonimbus développés, mais sans circulation fermée de surface. Cest souvent le stade de développement dune onde avant quelle ne devienne une dépression tropicale.
PRESSION ATMOSPHERIQUE : pression (force par unité de surface) exercée par latmosphère en vertu de son poids sur une surface donnée ; elle est équivalente au poids dune colonne dair sétendant au-dessus dune surface daire-unité jusquà la limite supérieure de latmosphère.
On lexprime en hectoPascal (soit une force de 100 Newtons par mètre-carré), qui correspond à lancien millibar (unité encore utilisée aux U.S.). Certains baromètres sont encore gradués en millimètres de mercure.
La pression diminue bien entendu avec laltitude. Si elle vaut 1013 hPa environ à la surface de la mer, elle nest plus que de 840 hPa vers 1500 mètres, 550 hPa vers 5 km. Sa décroissance près de la surface de la mer est denviron 1 hPa tous les 8,30 mètres.
PREVISION : exposé des conditions météorologiques prévues pour une période définie et pour une zone ou une partie despace aérien déterminée. On peut distinguer :
- la prévision immédiate qui concerne les conditions prévues dans les toutes prochaines heures (2 à 6 en général),
- la prévision à courte échéance qui va de + 12 à + 48 heures,
- la prévision à moyenne échéance (+ 3 à + 5 jours), quon essaye de prolonger jusquà + 7 jours dorénavant,
- la prévision à échéance prolongée (au-delà de 7 jours).
Au-delà de plusieurs semaines, on parle de prévision saisonnière, en plein essor actuellement. Cest dans cette catégorie que lon retrouve les prévisions dactivité cyclonique telles celles issues d'un certain nombre d'agences spécialisées en climatologie, que ce soit celles de l'université du Colorado (dirigée par les illustres William Gray et Philip Klotzbach), ou celles du NHC de Miami, de la NOAA américaine, du Centre Européen de Prévisions, de la cellule de Climatologie de Météo-France, etc ...
Le météorologiste chargé délaborer ce type dexposé est le prévisionniste.
QUANTITE de PRECIPITATIONS : on dit aussi hauteur de précipitations. Epaisseur dont les précipitations (hydrométéores tels que pluies, averses, neige, grêle, grésil, ...) couvriraient, sous forme liquide, un sol horizontal sil ny avait pas de perte par infiltration, écoulement ou évaporation. On lexprime généralement en millimètres (les Américains utilisent le pouce ou inche qui équivaut à 25,4 mm), 1 mm correspondant à une quantité de 1 litre par mètre-carré.
RADAR (de langlais RAdio Detection And Ranging) : méthode radioélectrique permettant de déterminer à partir dune seule station (où se trouve lantenne démission - réception) la direction (localisation lors de la rotation de lantenne) et la distance dun objet (par calcul du temps mis entre lémission du signal et la réception de son écho en retour). Lécho radar est la portion de lénergie pulsée du faisceau qui est réfléchie par un obstacle et renvoyée au récepteur.
Les radars de précipitations détectent ainsi les zones où les gouttelettes deau dépassent un certain diamètre et sont donc susceptibles de précipiter.
RADIOSONDAGE : technique dobservation
de paramètres météorologiques en altitude au moyen de radiosondes.
Les données sont transmises instantanément à la station
de réception (au sol ou sur un bateau).
Les radiosondes sont des instruments équipés de capteurs météorologiques
(généralement de pression, température, humidité),
de moyens de positionnement (pour calcul des vents en altitude), et sont amarrées
à un ballon gonflé à lhélium ou un gaz léger
permettant à la sonde d'explorer l'atmosphère dans sa montée
(vitesse ascensionnelle de l'ordre de 200m par minute).
Les ballons-sondes sont fabriqués avec du latex spécial permettant datteindre de hautes altitudes (souvent 25 km, parfois 35/40 km pour certains ballons) sans éclater prématurément.
REGLE de BUYS-BALLOT : règle reliant la direction du vent à la distribution horizontale des pressions. On peut lénoncer ainsi : lorsquon tourne le dos au vent, on a les basses pressions à sa gauche dans lhémisphère Nord, et à sa droite dans lhémisphère Sud.
SATELLITE METEOROLOGIQUE : satellite artificiel de la Terre effectuant des observations météorologiques et transmettant à la Terre les données ainsi obtenues. Il peut être aussi un relais de transmission entre certaines plates-formes dobservations et des stations terrestres. On peut distinguer les satellites géostationnaires, qui « voient » la Terre toujours de la même façon puisque tournant à la même vitesse que celle-ci, lorbite étant située vers 35800 km au-dessus de léquateur, et les satellites à orbite polaire qui sont positionnés sur des orbites beaucoup plus basses (vers 800 km pour le plus grand nombre) et qui passent au-dessus des pôles dans leur révolution. Ces derniers permettent d'observer les régions polaires, ce que ne permettent pas les satellites géostationnaires. Ils effectuent une révolution de la terre en 1h30 ou 1h40 environ.
STABILITE (INSTABILITE) : en météorologie, ce terme est employé comme synonyme de stabilité hydrostatique. Propriété de létat de repos ou de mouvement continu dun système (particule ou masse dair) telle que toute perturbation introduite dans cet état satténue. Une particule dair stable aura tendance à revenir à son niveau dorigine si on force son déplacement vertical.
Par opposition on parlera dinstabilité dans le cas où une perturbation introduite va avoir tendance à samplifier au lieu de satténuer. Dans une masse dair instable, une particule quon soulèvera aura tendance à poursuivre son ascension, doù condensation si lhumidité est suffisante ; cest un des processus de formation des nuages cumuliformes (à développement vertical marqué).
SUBSIDENCE : lent affaissement dune masse dair sur une vaste région, généralement accompagnée dune divergence horizontale dans les couches inférieures. L'air subsident (par opposition à lair ascendant) se comprime et se réchauffe, augmentant ainsi sa stabilité initiale. Souvent associé à une situation météorologique de beau temps ou de temps calme, la convection étant alors très limitée.
TEMPETE TROPICALE (tropical storm) : zone de basses pressions des régions tropicales, liée à un système perturbé et une organisation des vents en circulation « fermée » en surface, tout comme la dépression tropicale, mais dont lintensité des vents soutenus générés peut dépasser le seuil de 34 nuds ou 63 km/h (début de la force 8 Beaufort), sans dépasser celui de 64 nuds ou 118 km/h (début de la force 12 Beaufort). Au-delà on parlera dOuragan.
THALWEG ou TALWEG (trough) : se dit dune zone prolongeant une dépression (de surface ou daltitude) et quon peut symboliser sur les cartes météorologique synoptiques par une ligne de basse pression relative ; on peut parler aussi de creux barométrique.
Dans les régions tropicales, on connaît
les thalwegs dans une zone dalizés (dans les couches basses et
moyennes de la troposphère), habituellement orienté perpendiculairement
au courant de vent (donc souvent axé nord sud) et se déplaçant
dest en ouest. Sur une carte synoptique représentant le champ de
vent, ou le champ de pression, le thalweg dans lhémisphère
nord est caractérisé par une structure dite en « V inversé
», le sommet du V étant vers le nord.
TOURBILLON (vorticity) : circulation rotatoire de lair autour
dun axe arbitrairement orienté. Il est défini mathématiquement
par le « rotationnel » du vecteur vent. En météorologie,
on emploie les paramètres tourbillon relatif (la composante verticale
surtout) et tourbillon absolu (relatif + paramètre de Coriolis).
TROPOSPHERE : partie de latmosphère de la surface jusquà la tropopause, sorte de "bouclier" qui marque la limite avec la stratosphère, située dans les régions intertropicales vers 15/16 km en général. On trouve 90 à 93 % de lenveloppe gazeuse de la Terre dans cette couche atmosphérique (cf « atmosphère »).
TYPHON : cf Ouragan, terme utilisé dans louest du Pacifique Nord (vers le Japon, les Philippines, la Chine, et les régions avoisinantes).
VENT : mouvement de lair par rapport
à la surface terrestre. Sauf indication contraire, seule la composante
horizontale est prise en considération. On le caractérise par
la direction doù il souffle (mesurée par une girouette),
et par sa force ou sa vitesse (mesurée par un anémomètre).
En météorologie, la vitesse du vent communiquée est souvent
une moyenne sur 1 minute (« sustained wind ») pour les mesures cycloniques
notamment, sur 2 minutes pour le vent dit « aéronautique »,
sur 10 minutes pour le vent dit « synoptique » ou météorologique.
On peut compléter linformation sur la vitesse du vent en fournissant la valeur instantanée maximale durant la période considérée (rafale).
Z.C.I.T ou Z.I.C. (Zone de Convergence InterTropicale) : elle est définie comme « léquateur météorologique », ou limite en surface entre les flux dalizé de lhémisphère nord (souvent de composante nord-est) et des flux dalizé de lhémisphère sud (souvent de composante sud-est). Cette limite, lieu de convergence des courants de basses couches, est le siège de mouvements ascendants généralisés, propices aux développements convectifs. Cest donc une zone souvent nuageuse et perturbée que lon retrouve tout autour du globe entre le 5°/10°Sud (position la plus méridionale vers février - mars) et le 12/15°Nord (position septentrionale atteinte vers août - septembre). Sur le continent africain, voire asiatique, cette Z.C.I.T. devient un Front Inter-Tropical (F.I.T.), la différence thermique étant plus marquée entre les flux de nord-est (comme lharmattan provenant du Sahara en Afrique) et ceux de sud-est ou de sud-ouest (cas des moussons africaines ou indiennes).
Cest au sein de cette zone de convergence
que se développent les ondes dEst et donc un certain nombre de
perturbations des régions tropicales, comme les cyclones.