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GLOSSAIRE et ACRONYMES : P
Paramètre de Rossby :
paramètre β
exprimant la variation latitudinale du paramètre de Coriolis f par
suite de la sphéricité de la Terre, exprimé par β= δf/ δy = (2 ω Cos
θ)/a où ω est la vitesse angulaire de rotation terrestre ; θ la latitude
du point considéré et a le rayon de la Terre.
Pascal :
Unité de pression dans le système
international (SI), pression exercée par une force de 1 Newton qui se
trouve appliquée à une surface de 1 m2.
1Pa = 1 N / m2 = 1/100 hPa (hectopascal) = 10 -5 bar = 1/100 mbar (millibar)
PCT :
programme concernant les cyclones tropicaux, programme de la Veille Météorologique Mondiale (VMM) crée en 1972 à l'OMM.
PDUS :
Primary Data Unit Station. Station primaire de réception satellite.
Période :
des vagues, de la houle : intervalle de
temps entre le passage de deux crêtes successives en un point fixe
(égal à la longueur d'onde divisée par la vitesse de déplacement des
vagues).
Perturbation atmosphérique :
cette expression peut avoir plusieurs significations selon le contexte.
1. Toute interruption d'un état d'équilibre de l'atmosphère.
2. Faible dépression ou conditions météorologiques dans une région où
apparaissent les signes de développement d'une circulation cyclonique.
Perturbation barocline :
ou onde
barocline : système de basse pression qui se forme dans une région de
l'atmosphère caractérisée par un fort gradient horizontal de
température et un fort vent thermique. Les perturbations ondulatoires
sur le front polaire en sont des exemples. Les perturbations tropicales
n'en font pas partie.
Perturbation tropicale :
Système
nuageux distinct relativement organisé - d'environ 200 à 600 km (100 à
300 mn) de diamètre - situé dans les tropiques ou les sub-tropiques,
sans caractéristiques frontales, existant depuis au moins 24 heures. Ce
système nuageux est associé à une circulation fermée dont les vents
maximum de surface moyennés sur 10 minutes n'excèdent pas 27 nœuds (51
km/h).
P mer :
pression réduite au niveau de la mer. (Sea Level Pressure (SLP)).
Plan de Secours Spécialisé (PSS) "cyclones" :
spécifique à La Réunion, ce plan est destiné, en cas de menace
cyclonique, à informer la population des risques, à diffuser les
consignes de sécurité appropriées, à mettre en œuvre les mesures de
précaution et à prévoir et coordonner les secours d'extrême urgence
aux personnes en difficulté. Il définit le phénomène cyclonique et ses
dangers, les différentes phases d'alerte (Cf. "système d'alerte") et
les responsabilités de chaque service de l'état et des communes et des
médias lors du passage d'une tempête ou d'un cyclone tropical. Dans ce
plan, on parle de "conditions cycloniques" quand les vents moyens sont
supérieurs à 100 km/h avec des rafales excédant les 150 km/h.
Plan de secours spécialisé "Evénements Météorologiques Dangereux" :
mis en place en mai 2007 à La Réunion, en remplacement du plan de
secours spécialisé fortes pluies qui était en vigueur depuis 1991. Il
est indépendant du plan cyclone et peut être déclenché simultanément de
ce dernier. Il intègre quatre types d'événements météorologiques qui
concernent régulièrement La Réunion: les fortes pluies, les orages, les
vents forts et les fortes houles. Le plan définit des niveaux de risque
pour chaque événement.
Les seuils "critiques" associés à chaque phénomène sont les suivants :
- Fortes
Pluies : 70 mm en 3 h, 100 mm en 6 h, 150 mm en 12 h, 200 mm en 24 h ;
- Vents forts : rafales entre 100 et 150 km/h en pointes ;
- Fortes houles: pour les houles polaires ou d'alizé, h1/3
> ou = 4 m (la hauteur maximale pouvant atteindre deux fois la
valeur indiquée). Il n'y a pas de seuil pour les houles cycloniques.
Ce plan définit deux niveaux de mise en garde :
- La vigilance météorologique (fortes pluies, orages, vents forts et fortes
houles), déclenchée par Météo-France, visant à informer les services de
l'Etat, les communes et la population du risque, et à inciter la
population à adopter les précautions adaptées ;
- La phase de sauvegarde, déclenchée par le préfet dès lors que les
désordres occasionnés sont importants sur tout ou une partie de l'Ile.
Elle a pour objectif de préserver l'intégrité physique des populations
et organise l'intervention adaptée des services et des collectivités.
POES :
Polar Operational Environmental Satellite (USA).
Polaire :
un air polaire est une masse d'air qui a
séjourné à de hautes latitudes pendant plusieurs jours et qui est donc
devenue relativement froide, au moins dans les basses couches. Un front
polaire est un front quasi permanent de grande extension, aux latitudes
moyennes, qui sépare l'air polaire de l'air tropical. La théorie du
front polaire a été émise en 1918 et décrit la formation et l'évolution
des dépressions extratropicales en se basant sur l'interaction des
masses d'air polaire et tropical et sur les caractéristiques de la
surface de discontinuité les séparant. Une dépression polaire (polar
low) est une petite dépression peu profonde qui se forme principalement
en hiver dans une masse d'air polaire ou arctique située sur certaines
mers des hautes latitudes, et qui se déplace dans le courant
atmosphérique dans lequel elle se situe.
Pot-au-noir :
ou "calmes équatoriaux" : zone de
calme ou de vents variables et faibles dans les basses couches de
l'atmosphère située au voisinage de l'équateur thermique, dont elle
suit, avec un léger retard, le déplacement méridien annuel.
PPI :
Plan Position Indicator. Type de produit radar correspondant à un balayage azimutal
; les échos pluvieux étant projetés sur un plan horizontal.
Prévision à courte échéance :
prévision dont la période de validité est inférieure à 3 jours (à
différencier de la prévision immédiate ou à très courte échéance, dont
la période de validité ne dépasse pas 12 heures).
Prévision à moyenne échéance :
prévision pour une période qui s'étend généralement de 3 à 10 jours.
Pression atmosphérique :
101 325
pascals = 1013,25 hPa = 1013,25 millibar. Une pression atmosphérique
de 1013,25 hPa correspond à une pression de 10 000 kg sur une surface
horizontale de 1 m2, qui est le poids d'une colonne d'air de 1m2 sur toute la hauteur de l'atmosphère.
1013,25
hPa est la pression atmosphérique standard (OACI) au niveau de la mer à
15°C. Elle correspond à 760 mm de mercure.
On
peut retenir en gros que dans l'atmosphère standard, la pression
diminue de 1hPa tous les 10 mètres jusqu'à 2 000 m, puis tous les 15
mètres jusqu'à 10 000 mètres, tandis que la température diminue de 7°C
tous les kilomètres.
Prévision d'ensemble :
La prévision
d'ensemble est une technique de prévision météorologique à l'aide de
modèles numériques de prévision, qui s'applique à des échéances allant
au-delà de 3 jours à partir du moment de l'observation. En effet, les
calculs effectués par un modèle numérique voient leur fiabilité
diminuer à mesure que leur échéance s'éloigne du moment des relevés
d'observation : ainsi finit-on par atteindre la limite de prévisibilité
"brute" d'un modèle, qui est actuellement d'environ 3 jours ; c'est
pour prévoir le temps au-delà de cette limite que l'on recourt à la
technique de la prévision d'ensemble, qui apporte une signification à
une prévisibilité "élargie" du modèle, exploitable sur une échelle d'indices de confiance.
L'une
des sources d'erreur de prévision qui limitent la prévisibilité est
l'inexactitude des données d'observation qui définissent ce que l'on
appelle l'état initial de l'atmosphère, sur lequel on se fonde pour
procéder au départ des calculs. Afin de pallier ces inexactitudes, on
réalise alors plusieurs états initiaux, obtenus chacun en imposant aux
données observées de petites variations, plus petites que les erreurs
normales de mesure ou d'interpolation. Puis, à partir de chacun de ces
états initiaux, on lance le calcul des états futurs de l'atmosphère :
pour une échéance donnée, on obtient donc autant d'états futurs que
l'on a réalisé de variantes de l'état initial.
On en
déduit dans un premier temps une moyenne de ces prévisions, puis on lui
compare les cartes issues de ces calculs, pour une même date et une
même heure, en utilisant une méthode de regroupement par classes :
toutes les prévisions proches de la moyenne forment un amas central des
prévisions, qui servira de base à la prévision annoncée, tandis que les
prévisions qui s'écartent de cette moyenne sont regroupées en classes
appelées des tubes ; il peut y avoir de zéro à plusieurs tubes (jusqu'à
2, 3 ou même parfois 4). Les variantes par rapport à la prévision issue
de l'amas central sont parfois très différentes de celle-ci.
Des
quantifications objectives -le nombre de tubes, le nombre des
prévisions regroupées dans chacun des tubes, la plus ou moins grande
différence de prévision du tube par rapport à l'amas central-
permettent enfin au prévisionniste d'évaluer un indice de confiance de
la prévision.
Ce
système de prévision d'ensemble a été mis au point à partir de 1992 au
Centre Européen pour les Prévisions Météorologiques à Moyen Terme (le
CEPMMT). La version utilisée en 2004 date de 1996 et fournit 50
variantes du modèle de base, cela jusqu'à 10 jours (240 heures)
d'échéance. Ces variantes sont obtenues à partir d'un modèle identique
au modèle de base, mais avec une moindre précision, afin que le temps
de calcul soit écourté ; selon le processus décrit ci-dessus, il faut
donc comparer chaque fois 51 prévisions. Depuis août 1998, on essaie de
prendre en compte non seulement les erreurs issues des conditions
initiales, mais aussi celles qui sont dues à la transcription des
phénomènes physiques régissant le comportement de l'atmosphère. Un
autre axe de recherche en matière de prévision d'ensemble est
l'"approche multimodèle", qui consiste à combiner les solutions
proposées par différents modèles pour une même échéance.
Depuis
le 17 mai 1998, Météo-France diffuse quotidiennement une tendance du
temps entre 4 et 7 jours d'échéance, assortie d'un indice de confiance.
Il existe d'autres prévisions d'ensemble, en provenance des Etats-Unis
et du Canada (celle effectuée en Grande-Bretagne n'est pas diffusée
vers le public) ; chacune de ces prévisions d'ensemble utilise d'autres
méthodes que celle du CEPMMT pour créer les variantes de l'état initial
ainsi que les variantes que prend en compte le modèle afin de
transcrire les phénomènes physiques. (source meteo.fr)
PT :
Pattern T-Number. Nombre T de la configuration, utilisé dans le cadre de la méthode de Dvorak d'analyse d'intensité des systèmes tropicaux.