Les villes influent sur leur micro-climat local. Ainsi, un îlot de chaleur de plusieurs degrés se crée sur la ville par nuits calmes et claires. Cet îlot de chaleur a des conséquences en termes de confort et de consommation d'énergie. Le modèle TEB simule les échanges d'énergie entre les surfaces urbanisées et l'atmosphère, et permet de simuler l'îlot de chaleur. Des développements importants ont étés réalisés dans le modèle afin d'améliorer certains processus et être capable de simuler ces impacts. Un module de thermique du bâtiment permet de prendre en compte les vitrages, usages du bâtiments, équipements, systèmes de climatisation et de chauffage afin de simuler les évolutions de la consommation d'énergie, que ce soit en été ou en hiver, maintenant ou dans le futur. Les interactions entre bâtiments et jardins sont maintenant représentées explicitement dans le modèle, ainsi que les toits végétalisés, ce qui permet d'améliorer le micro-climat dans les zones périurbaines, et de quantifier les bénéfices de stratégies de verdissement de la ville, par exemple pour s'adapter au réchauffement climatique.