Cette étude vise à étudier l'influence de la MJO sur la variabilité extratropicale dans différentes gammes d'échelles. On utilise un modèle de circulation générale de complexité réduite (IGCM) uniquement dynamique, proche de celui développé par Hall (2000). L'IGCM est forcé par un terme dérivé des observations (réanalyses NCEP2), calculé pour représenter l'effet moyen de l'ensemble des forçages externes et processus physiques non-explicitement représentés dans le modèle. L'IGCM est libre d¿atteindre son propre équilibre entre activité transitoire et climatologie sur des simulations longues. Les études précédentes avec cet IGCM ne permettaient que des simulations en saison perpétuelle (terme de forçage indépendant du temps calculé pour une saison donné). La technique est ici étendue de manière à calculer un forçage dépendant du temps, avec cycle annuel climatologique répété cycliquement. L¿étude consiste à comparer différentes simulations réalisée avec l'IGCM nudgé (relaxé) fortement à chaque pas de temps dans la bande tropicale (20S-20N) vers les réanalyses journalières NCEP2 de manière à contrôler la variabilité MJO dans la zone. On compare 4 simulations de 28 ans: (1) libre (non-nudgée), (2) nudgée dans les tropiques vers les réanalyses journalières non-filtrées, (4) nudgée dans les tropiques vers le cycle annuel climatologique des réanalyses (répété 28 fois), (3) nudgée dans les tropiques vers le cycle annuel climatologique auquel on additionne les réanalyses filtrées dans la gamme de fréquence MJO (20-90 jours). On compare différents diagnostics de la variabilité extratropicale dans ces simulations aux échelles interannuel et intrasaisonnières.