De nombreuses études ont souligné l'importance des interactions humidité du sol/climat dans le climat présent ainsi que les difficultés des modèles de climat à les représenter correctement. Nous présentons ici les résultats d'une analyse effectuée avec le modèle de climat de l'IPSL sur le site instrumenté du SIRTA qui permet de comprendre le rôle des différents modules du modèle de climat (couche limite, nuages, convection, modèle de sol...) dans la représentation du climat au voisinage de la surface (Coindreau et al. 2007, Cheruy et al. 2012). Nous montrons, à l'aide de simulations climatiques utilisant les 2 versions du modèle atmosphérique (physique standard et nouvelle physique- Hourdin et al., 2012) couplées à deux versions du modèle de sol (Ducharne et al., 2013) qu'une fraction évaporative insuffisante est à l'origine du biais chaud présent aux moyennes latitudes en été dans bon nombre de modèles ayant participé à CMIP5. La nouvelle version du modèle de sol de l'IPSL qui discrétise le sol en 11 couches pour résoudre l'équation de Richards permet de simuler une fraction évaporative en meilleur accord avec les observations et de corriger le biais chaud dans le modèle de l'IPSL, à l'échelle continentale. Nous discutons également les résultats issus de la participation du modèle de climat de l'IPSL à l'expérience GLACE-CMIP5 (Seneviratne et al. 2013). Le but étant alors de quantifier l'impact des interactions humidité du sol/climat dans les projections du changement climatique effectuées pour CMIP5