Les apports pluviométriques annuels demeurent un des paramètres climatiques essentiels en zone forestière puisqu'ils expliquent, à la fois, le dynamisme hydrologique et phénologique, aussi bien des espèces arborées que graminéennes. Finalement, ce facteur hydroclimatique est responsable des principales variations dans la constitution des paysages (organisation, constituants, relations, diversité, etc.), aux échelles saisonnières et interannuelles. Les précipitations expliquent notamment la majeure partie dans la variance de la phénologie régionale. Au-delà des simples totaux annuels, la modification d'autres caractéristiques pluviométriques (régime, nombre de jours de pluie, intensité, durée des saisons sèches, etc.) peut aussi expliquer le stress hydrique de la végétation qui va influencer les départs de feux en milieu forestier et la dégradation de la couverture végétale.