La France a connu une sécheresse importante au printemps 2011. L'indice moyen de sécheresse des sols sur la France du mois de mai 2011 a atteint la valeurs la plus faible des 50 dernières années. Cette sécheresse de printemps a fortement limité le développement de la végétation en avril-mai. Cette sécheresse a été interrompu par une mois de juillet particulièrement froid et humide qui a favorisé une repousse de la végétation. Cet évènement extrême est donc un excellent cas d'étude pour évaluer la capacité du modèle ISBA-A-gs (inclus dans la plateforme SURFEX) à reproduire l'impact du stress hydrique sur le développement de la végétation et sa capacité de récupération à la fin du stress hydrique. Nous avons réalisé 20 ans de simulation du modèle SURFEX sur la France avec une résolution de 8 km. La carte de végétation et les principaux paramètres sont fournis par ECOCLIMAP-II. Le forçage atmosphérique est fourni par l'analyse SAFRAN. Nous comparerons les simulations d'indice foliaire (LAI) avec des produits dérivés d'observations satellitaires du projet Geoland-2. Nous quantifierons les anomalies de flux de carbone, d'eau, et d'énergie sur cette période. Le test de différentes configurations du modèle (transfert radiatif, conductance stomatique) permettra d'évaluer la robustesse des résultats.